Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !
Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.
« Une chambre à soi », Virginia Woolf
Félix déLIRE avec Félix RaduEssai fondateur pour les féministes occidentales du XXe et du XXIe siècle, Une chambre à soi (1929) pose la question des conditions d’accès des femmes à l’écriture en particulier, et à l’art en général. Résumé et analyse de cette œuvre majeure de Virginia Woolf.
Virginia Woolf, écrivaine anglaise féministe
Virginia Woolf est née à Londres, en 1882. Sa jeunesse est endeuillée par la mort de ses parents (sa mère lorsqu'elle a 13 ans, puis son père). Avec son frère cadet et sa sœur, elle fonde
Virginia Woolf et la littérature moderniste
Au début du XXe siècle, Virginia Woolf révolutionne la littérature moderne en développant ce que l'on appelle « Le flux de conscience ». Il s'agit d'une nouvelle manière d'aborder la narration d'un récit. Basé sur des associations d’idées, ce mode narratif décrit l’état de conscience des personnages d'un roman de manière ultra-fragmentée, comme un éclatement de milliers de petites sensations, d’images, de bruits, de pensées indépendantes les unes des autres, et qui forment un sentiment général.
Que raconte Une chambre à soi ?
Une chambre à soi est l'un des premiers essais féministes. Woolf y parle de liberté de penser, de liberté de créer, avec beaucoup d’humour. A l'origine de la rédaction de cet essai, il y a d'abord une commande émise par deux collèges de Cambridge réservés aux femmes. On sollicitait Virginia pour donner deux conférences sur le thème des femmes et de la fiction. Woolf se met à écrire sur cette thématique. En rédigeant ses réflexions, elle se rend compte qu'on ne peut dissocier le sujet qu'on lui soumet sans aborder la condition de la femme, et la nécessité d’avoir un espace à elle. D’où le titre de son essai : Une chambre à soi.
« Vraiment, si la femme n’avait d’existence que dans les œuvres littéraires masculines, on l’imaginerait comme une créature de la plus haute importance (…) avec autant de grandeur que l’homme (…)
Mais ces monstres, si amusants soient-ils pour l’imagination, n’ont pas d’existence réelle […] Nous ne savons rien qui soit précis, rien qui soit parfaitement vrai, substantiel, sur la femme. L’histoire la mentionne à peine.»
Virginia Woolf, Une chambre à soi
Woolf et l'hypothèse de la sœur de Shakespeare
Au troisième chapitre d'Une chambre à soi, Virginia Woolf imagine l’histoire fictive de la sœur de William Shakespeare. Elle évoque
« N’importe quelle femme, née au XVIe siècle et magnifiquement douée, serait devenue folle, se serait tuée, ou aurait terminé ses jours dans quelque chaumière éloignée. »
Virginia Woolf, Une chambre à soi
Dans son essai, Virginia Woolf annonce une réconciliation entre les sexes. Elle cherche à démontrer que, par l’art et la création, les êtres humains peuvent sublimer leurs différends.
► Pour aller plus loin, découvrez la fiche de révision de Une chambre à soi de Virginia Woolf.
►► Et retrouvez tous les épisodes de la série Félix déLIRE avec Félix Radu.
Réalisateur : Alexandre Mehring
Auteur : Félix Radu
Producteur : CALT PRODUCTION
Année de copyright : 2022
Année de production : 2022
Publié le 16/05/22
Modifié le 16/05/22
Ce contenu est proposé par
Cette vidéo n'est pas accessible en raison de ta localisation
Des droits de diffusion limitent l'accès à certaines vidéos hors de la métropole française et des Outre-mer.
Voir les vidéos accessibles