Après avoir justifié de ses origines nobles, Napoléon quitta la Corse et put intégrer l'École royale militaire de Brienne-le-Château. Il entra ensuite à l'École militaire de Paris, puis fut affecté au régiment d'artillerie de La Fère au grade de sous-lieutenant.
Il est à noter qu'il avait aussi hérité de l'excellente Armée révolutionnaire.
Exigeant de ses soldats de très lourds sacrifices, Napoléon devait être très proche d'eux pour garder leur affection ainsi que les encourager au combat. En revanche, sauf exceptions, il maintenait une distance avec ses maréchaux. Il ne tolérait aucune familiarité de leur part et imposait un rapport de hiérarchie de cour très strict.
Napoléon était souvent à cheval aux côtés de sa Grande Armée, il participait au combat et galvanisait ses troupes. Il lui arrivait également d'effectuer lui-même des opérations de reconnaissances et de participer à l'interrogatoire de prisonniers.
Napoléon aurait dit lors de son sacre : « Je n'ai pas succédé à Louis XIV, mais à Charlemagne ». Cette même année, il s'était rendu à Aix-la-Chapelle afin de se recueillir sur la tombe de son « illustre prédécesseur ».
Par tradition, les rois de France étaient sacrés par l'archevêque de Reims. Mais Napoléon désirait la présence de Pie VII. Il exigea donc la venue de Rome du pape, comme l'avait fait Charlemagne un millénaire plus tôt. Et finalement, il se couronna lui-même selon le rite carolingien.
L'aigle, présent sur le blason de Napoléon, était un symbole de l'Empire carolingien ainsi que de la Rome impériale. Napoléon fit de l'aigle la composante principale de ses armoiries, affirmant sa volonté de s'inscrire dans la lignée de ces deux Empires.
Napoléon se considérait comme le suzerain de Rome. Ce fut au nom de Charlemagne et de sa politique que Napoléon refusa tout pouvoir temporel au pape et justifia l'annexion des territoires romains.
Parallèlement à sa « légende dorée » était née une « légende noire ». Elle consistait à dénoncer en particulier son despotisme, sa folie meurtrière et sa mauvaise gestion du budget de l'État. De nos jours cette opinion existe toujours.
Très tôt, Napoléon avait estimé que la presse pouvait être la cause de troubles dans l'opinion publique. Il devait donc la contrôler mais en faire également un instrument du pouvoir. Vers 1802, il supprima un grand nombre de journaux et fit surveiller la presse encore existante par la Police générale.
Napoléon prit le pouvoir par le coup d'État du 18 Brumaire, le 9 novembre 1799. Le lendemain il obtint des députés le vote d'une nouvelle constitution, peut-être sous la contrainte des armes. Napoléon devint ainsi Premier consul avant de devenir quelques années plus tard empereur.
Les monarchies européennes le considéraient comme l'héritier de la Révolution française et son expansion en Europe devenait dangereuse. Elles se sont donc liguées contre lui pour le faire disparaître du paysage européen.
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Napoléon : qui était l'empereur mythique ?
Mort en 1821, Napoléon 1er n’a cessé de fasciner par son parcours, ses défaites et sa personnalité flamboyante. Napoléon Bonaparte naît le 15 août 1769 à Ajaccio en Corse. À sa sortie de l'école militaire supérieure de Paris en 1785, il est simple lieutenant de l'armée royale. Il a seulement 19 ans lorsque débute la Révolution... Avec ce quiz, testez vos connaissances sur un empereur mythique.