A la fin des années 1940, la Fédération internationale automobile (FIA) décide de réglementer les courses et les voitures. Elle choisit le terme « formula » pour désigner l’ensemble des règles. Le chiffre 1 correspond à l’élite des monoplaces. Il existe une Formule 2, 3, 4 et, depuis 2011, une Formule E, pour les monoplaces électriques.
Les qualifications sont divisées en trois sessions au format « éliminatoire ». Objectif : réaliser le meilleur temps possible sur un tour pour atteindre la pole position. La première session, appelé Q1, permet de déterminer les positions 16 à 20 de la grille et de qualifier les 15 premiers pour la Q2. La Q2 établit les positions 11 à 15 et la Q3, les 10 premières places.
Depuis 2019, les casques de F1 doivent respecter des normes strictes et résister à l’explosion d’une flamme à 790 °C, mais aussi à un poids de 10 kg lâché à 5 m, à un tir de fusil à air sur la visière et à l’impact d’un disque métallique de 225 g lancé à 250 km/h. La sécurité du pilote avant tout.
Sorti en cas d’incident majeur, le drapeau rouge indique une interruption et signifie que toutes les voitures doivent rejoindre les stands. Le drapeau noir est brandi lors de la disqualification d’un pilote et le drapeau à damier marque la fin de la course.
Le drapeau jaune prévient les pilotes d’un danger sur la piste : accident, débris… Les pilotes sont obligés de ralentir et ont pour interdiction de dépasser leurs adversaires.
Les commissaires ont le pouvoir d'infliger différentes sanctions suivant l’infraction commise. Le drive-throught oblige le pilote à passer par la voie des stands, en respectant la vitesse maximale de 80 km/h, sans s’y arrêter. Outre les pénalités de passage, il existe des pénalités de temps ou de grille, la suspension ou encore la disqualification.
Des points sont attribués à chaque course selon l’ordre d’arrivée des pilotes. Le vainqueur est gratifié de 25 points, puis les 9 suivants reçoivent entre 18 et 1 points. Si un pilote du top 10 réalise le meilleur tour en course, il bénéficie d'1 point. Des points sont également alloués lors des courses Sprint en amont de certains Grands Prix.
Autorisé depuis 2011, ce dispositif appelé système de réduction de la traînée (en anglais Drag reduction system) offre la possibilité aux pilotes d’ouvrir leur aileron arrière dans les lignes droites. Son rôle est de diminuer la traînée aérodynamique pour gagner de la vitesse lors d’un dépassement. Son utilisation est règlementée.
Depuis 2013, le V6 turbo d’1,6 litre est imposé. Sur une F1, on a donc six cylindres disposés en V, associé à un turbocompresseur. Ce dispositif utilise une turbine animée par les gaz d’échappement du bloc-moteur. Objectif : envoyer de l’air dans les cylindres pour augmenter la quantité du mélange air/carburant et donc la puissance volumique.
Une Formule 1 est propulsée grâce à 2 moteurs, l’un thermique et l’autre électrique. Le premier est un V6 turbo d’1,6 litre de cylindrée auquel s’ajoute un système électrique. Le fonctionnement de ces moteurs est encadré. Une Formule 1 possède environ 1 000 chevaux et peut atteindre 360 km/h en vitesse de pointe.
Fréquemment utilisé dans différentes disciplines sportives, l’aspiration se produit lorsque 2 corps en mouvement se suivent de près. Celui de devant doit utiliser de l’énergie pour fendre l’air. Derrière lui se forme alors une dépression offrant au second une moindre résistance à l’air qui lui permet s’aller plus vite sans avoir besoin de plus de puissance.
Selon le règlement de la FIA, la consommation de carburant ne peut pas excéder 110 kilos par course. Avec une puissance de plus de 1 000 chevaux, les moteurs de consomment en moyenne 45 L/100 km.
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Les règles de la Formule 1
C’est l’un des sports les plus réglementés au monde. Afin de garantir l’équité et la compétitivité des courses, les écuries de Formule 1 doivent respecter nombres de règles techniques et sportives. Leur application incombe aux commissaires désignés pour chaque Grand Prix par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Et toi, es-tu en pole position sur le sujet ? 🏁