Les Jeux olympiques, miroir de la société, partie 1

En Grèce antique, les olympiades sont l'occasion pour les cités grecques de s'affronter sportivement. Véritable institution, les champions sont alors perçus comme des héros, font la gloire de leur cité et remportent de nombreux hommages. Cependant, les Grecs décident d'arrêter les Jeux olympiques. Pour quelle raison ? Des années plus tard, le baron de Coubertin fait renaître ces Jeux sous une autre forme, pour l’amour du sport : pour lui, ces Jeux olympiques doivent être un rassemblement de tous les athlètes sous un même drapeau.

Les Jeux olympiques antiques 

• 776 avant J.-C. : tous les 4 ans, dans la ville d'Olympie, les olympiades permettent une trêve dans le monde grec. Seuls, les hommes libres et grecs d'origine peuvent y participer. Les vainqueurs reçoivent une couronne d’olivier et font la gloire de leur cité : Sparte, Athènes ou encore Corinthe.
• Au II^e siècle avant J.-C. : la République romaine s'invite aux Jeux. Ils deviennent alors un spectacle : gladiateurs, courses de chars, décors exotiques avec des affrontements des bêtes sauvages... Mais, en 393, l’édit de Théodose I^er interdit ces rites païens et provoque l'arrêt des Jeux. Le site d’Olympie est oublié.

Les Jeux olympiques modernes 

• Au XIX^e siècle, le goût de l’Antique renaît et le baron Pierre de Coubertin, grand sportif, souligne la corrélation entre la pratique du sport et la construction personnelle, à contre-courant de l'éducation de l’époque. Pour lui, l’élite sportive doit s’unir. Il décide de faire revivre les Jeux olympiques et le 6 avril 1896 à Athènes, les Jeux olympiques modernes voient s'affronter 241 sportifs de toutes différentes nations.

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