Le testament politique de Louis XVI en 1791

Après la fuite ratée de la famille royale, Paris est en colère. Dans les jours qui suivent, la déclaration du président de l’Assemblée nationale se propage dans la capitale : le roi n’aurait pas fui ; il aurait été kidnappé par « les ennemis de la chose publique ». 

Le testament politique de Louis XVI

Très vite, dans les rues de Paris, la rumeur selon laquelle le roi aurait été enlevé, laisse place à la vérité. En effet, juste avant sa fuite, Louis XVI, laisse dans sa chambre, un document de seize pages dans lequel il parle de lui à la troisième personne et qu'il intitule « testament politique ». 

Les aveux de Louis XVI

Dans ce document, le monarque dénonce l’anarchie qui règne en France depuis l’ouverture des États généraux, sa captivité au Palais des Tuileries, son espoir d’un retour à la sagesse. Il écrit aussi qu'il a décidé de « recouvrer sa liberté et de mettre en sûreté sa famille ». Pour les révolutionnaires, ce document fait office d’aveux ; la thèse de l’enlèvement n’est plus crédible. Et pourtant, coup de théâtre, l'Assemblée se tient à la version de l'enlèvement et envoie des émissaires partout dans le royaume, pour délivrer la famille royale, avant qu'elle ne revienne à la tête d'une armée européenne. 

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