Judo : le golden score

🥋 Créé en 1882, le judo dont le nom signifie en japonais « voie de la souplesse » est un sport de lutte qui demande force physique et stratégie. Ce que tu ne sais peut-être pas, c'est qu'il peut y avoir des prolongations, comme au foot !

La règle de la prolongation au judo

Le judo est apparu aux Jeux olympiques, pour les hommes en 1972, et pour les femmes en 1988. Les judokas et judokates concourent dans 7 catégories de poids, et les combats durent 4 minutes maximum, sauf s’il y a égalité. Dans ce cas, place à la prolongation que l’on appelle aussi le golden score. Cette période d’affrontement supplémentaire, sans limite de temps, se conclut dès que la première ou la premier marque et donc gagne. 

Comment remporter le golden score ?

1. Les judokas peuvent remporter leur combat au golden scoregrâce à un ippon : lorsqu’un ou une athlète jette son adversaire sur le dos avec force, vitesse et contrôle. L’arbitre peut aussi donner ippon, lorsque l’un ou l’une des deux adversaires abandonne après un étranglement ou une clef de bras. Au judo c’est autorisé, mais rien de dangereux, on vous rassure ! Une immobilisation au sol de 20 secondes est aussi considérée comme un ippon.
2. Seconde option pour remporter le golden score : un waza ari. Pour cela il faut un impact au sol où seule l’une des deux épaules touche le tatami. Un waza ari est aussi comptabilisé s’il y a une immobilisation comprise entre 10 et 20 secondes. 
3. Enfin, le judoka ou la judokate peut également remporter le golden score parce que l’arbitre décide de donner un shido.C'est une pénalité mineure décernée à l’adversaire pour faute technique ou tactique. C’est le cas, par exemple, pour une position défensive trop marquée. 
4. L’arbitre peut aussi décider de donner un hansoku make, un carton rouge sanctionnant une faute grave ou contraire à l'esprit du judo. Le combat s’arrête. L’arbitre prononce alors sore made, « fin du combat » en japonais. 

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