Ce sont les percussions. Elles occupent au XXe siècle une place à part entière dans l'orchestre symphonique en Europe. Des compositeurs comme Stravinsky ou Ravel les mettent en avant dans certaines de leurs oeuvres.
L'oeuvre Pierrot Lunaire composée en 1912 est remarquable par son instrumentation particulière : parlé-chanté. Cette interprétation posera problème aux récitants, certains ne faisant que parler et d'autres que chanter.
Sa création au théâtre des Champs-Élysées à Paris en mai 1913 fait scandale. En plaçant le rythme comme élément principal de l'oeuvre, Stravinsky provoque un chahut resté célèbre. Le Sacre du printemps triomphe cependant un an plus tard lors d'une audition en concert à Paris.
Nombre de chefs d'orchestre enregistrèrent Le Sacre du printemps. Parmi eux, Pierre Monteux l'enregistra quatre fois. Léopold Stokowski créa l'oeuvre aux États-Unis. Quant à Igor Markevitch et Pierre Boulez, ils virent leurs enregistrements primés par l'Académie du disque.
Nijinski était un danseur et chorégraphe russe d'origine polonaise. Avec Le Sacre du printemps, il décortique les positions classiques : les danseurs ont les pieds rentrés et les genoux pliés. Le moderne s'impose en pleine tradition du ballet russe.
Un instrument à vent est un instrument de musique dont le son est produit grâce aux vibrations d'une colonne d'air, vibrations provoquées par le souffle d'un instrumentiste (flûte), d'une soufflerie mécanique (accordéon) ou d'une poche d'air (cornemuse).
Debussy fut le premier à s'inspirer des musiques exotiques ou des musiques de tradition orale. Il influença considérablement les compositeurs de la génération suivante comme Bartók, qui disait de lui qu'il était le plus grand.
Sergueï Prokofiev (1891-1953) créé un langage musical audacieux. Il utilise les dissonances, ces sonorités ont pour but de créer une ambiance dramatique, un climat de tension. Roméo et Juliette, Pierre et le Loup et Cendrillon comptent parmi ses œuvres les plus célèbres.
La caisse claire est l'un des éléments principaux de la batterie. Imperturbable, elle donne le rythme tout au long de l'œuvre. Répétées 169 fois (soit 4 056 battements), les deux mesures d'ostinato donnent au Boléro de Ravel son rythme uniforme et invariable.
Le tempo du Boléro de Ravel est immuable, mais une variabilité existe entre les indications de Ravel et les différentes exécutions : sur la partition, le tempo implique une durée théorique de 14 minutes. Or la durée des enregistrements varie de 12 à 18 minutes !
A New York, George Gershwin étudie la musique avec une grande idée en tête : créer des œuvres qui mélangent musique populaire, celle qui vient de la rue, et musique classique. Dès 1924, il compose Rhapsody in blue dans un genre jamais entendu jusque-là, le jazz symphonique.
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Connais-tu la musique moderne ?
Pendant la première moitié du XXe siècle, entre 1900 et 1945, la musique se fait plurielle, sans unité de style. Les grands compositeurs : Stravinsky, Bartók, Ravel, Debussy, Schönberg, Prokoviev, Strasse... expérimentent des esthétiques souvent opposées et recherchent de nouvelles formes d'expressions, dans un tourbillon musical et une effervescence intellectuelle.