Comment sait-on si un sportif est dopé ?

On lui demande de se soumettre à un contrôle antidopage. Cet examen permet de trouver, dans le corps de l’athlète, les indices de l’utilisation de procédés ou de produits interdits pour améliorer ses performances. Cette mission est menée par les fédérations sportives du monde entier. Et les organisations antidopage des pays qui accueillent les compétitions.

Ça se passe comment un contrôle antidopage ?

Il peut avoir lieu lors d’une compétition. Les champions testés sont tirés au sort ou ciblés, en fonction de leur classement. Un sportif peut aussi être contrôlé à d’autres moments. Et partout : sur son lieu d’entraînement, chez lui… Un agent de contrôle du dopage se présente, montre sa carte officielle et explique à l’athlète ses droits. L’agent l’accompagne ensuite au poste de contrôle du dopage. Il ne le quittera pas des yeux jusqu’à la fin de la procédure. Le personnel demande au sportif de remplir un flacon d’urine. Ou lui fait une prise de sang.

Les prélèvements sont divisés en deux échantillons.

• Les « numéro un » sont analysés par des experts à la recherche de preuves de la prise de substances dopantes.
• Les « numéro deux » sont sécurisés dans un coffre. Ils serviront si les premiers sont perdus. Ou si une seconde vérification est demandée, en cas de résultat positif.

Enfin, les scientifiques comparent la composition du sang de l’athlète avec les données de son passeport biologique. Ce document regroupe des informations précises sur son organisme. De quoi vérifier qu’il n’y ait pas de changements récents suspects. Grâce à ces outils, le monde du sport lutte contre la triche, protège la santé des athlètes et garantit des compétitions équitables.